Candidose et Santé

La candidose chronique est souvent la conséquence d’un mauvais comportement alimentaire, parfois aggravé par une prise de certains médicaments et vice versa. Ces comportements rendent en effet le terrain favorable au développement massif du candida albicans, et ce dans l’ensemble du système digestif.

Ce champignon qui, rappelons-le, vit normalement en symbiose dans notre flore intestinale, prend alors la forme de levure, se fixe sur les muqueuses, et perturbe ainsi l’équilibre subtile de la flore.

C’est à ce moment qu’apparaissent irritations et autres symptômes divers, rendus possibles par l’affaiblissement de la perméabilité de la paroi de l’intestin et par la sécrétion de mycotoxines.

A ce stade, il n’y a pas encore nécessairement de pénétration du champignon dans le flux sanguin (via les membranes intestinales).

Mais, grâce à sa capacité de dimorphisme, le candida albicans a le pouvoir de passer de la forme de levure à celle de moisissure, et inversement.

C’est ainsi qu’il se soustrait aux actions de défense du système immunitaire. Lorsque le candida albicans passe d’une forme à l’autre, il s’adapte en fait au milieu défavorable.

Si la forme levure est non invasive, la forme moisissure (mycélienne) a la capacité de pénétrer la muqueuse intestinale, qui devient alors perméable. Cela étant provoqué par sa sécrétion de pas moins de 35 mycotoxines, dont la gliotoxine et des protéases, notamment les SAP ( Secreted Aspartyl Protéase).

Une étude du Johns Hopkins Hospital montre que 70 % des patients qui sont atteint par une candidose digestive présente une affection chronique associée à une diminution des capacités du système immunitaire. Telles qu’une cirrhose, une anémie, une atteinte au système glandulaire, ou une maladie de peau comme le psoriasis.

Cela montre bien l’étendue des problèmes liés à la candidose (et souvent sous-estimés par les médecins) !

Par ailleurs, la candidose digestive compromettrait la synthèse de la sérotonine dans l’intestin, atténuant également la présence de ce neurotransmetteur au niveau du cerveau, ce qui présume un lien direct entre la dépression et la candidose.

Ce constat est appuyé par le fait que le médicament qui est utilisé contre la dépression, le « Prozac », possède un effet destructeur sur les champignons microscopiques (antifongique).

Comme nous venons de le voir, la candidose chronique, en plus des dégâts structurels qu’elle provoque, représente également un facteur aggravant pour d’autres maladies, et notamment pour l’urticaire, la colite chronique, le psoriasis, le Sida et la dépression.

La surconsommation de sucre raffiné

Les candida albicans sont presque entièrement composés de sucre, et ont donc besoin de sucre pour se développer et proliférer. Une alimentation riche en sucre, et plus précisément en glucose, facilitera grandement la prolifération des levures dans l’intestin.

Les aliments modernes, que l’on trouve dans les rayons des supermarchés, sont des produits transformés qui n’existaient pas il y a cent ans. La grande majorité de ces produits contiennent du sucre, sous une forme ou sous une autre.

Le niveau de consommation mondial donne d’ailleurs le vertige, avec 12 440 000 tonnes qui sont consommées via l’alimentation, dont 9 330 000 tonnes dans les produits transformés par l’industrie agro-alimentaire (boissons, biscuits, produits laitiers, confiseries, chocolat, plats cuisinées, etc.

Pour vous donner une idée, comparé à la consommation de 1830, qui était de 1 kg par an et par personne, celle de 2013 s’établit à 70 kg par an et par personne.

A la lecture de ces chiffres, nous n’avons aucun mal à comprendre que l’excès de sucre alimentaire est l’une des grandes causes de perturbation de la santé publique, et un véritable fléau favorisant le cancer, le diabète, l’obésité, et bien sûr, la candidose.

La suralimentation et la surcharge pondérale

Devant cette consommation excessive et disproportionnée de sucre raffiné, notre organisme n’a pas d’autre choix que de le transformer en graisse et de le stocker, cette surcharge pondérale étant souvent révélatrice d’une candidose.

Les facteurs alimentaires provoquant le déséquilibre de la flore intestinale

Nous l’avons vu, le candida albicans fait partie de la flore normale du transit intestinal humain. Lorsque tout va bien, ce microbiote rempli même de nombreuses fonctions, essentielles au bon fonctionnement de l’organisme…

Des fonctions de protection contre les mauvaises bactéries, les virus et les toxines qui peuvent être présents dans notre nourriture ainsi que dans notre environnement.

Le microbiote joue aussi un rôle important au niveau de nos défenses immunitaires, en maintenant le dialogue entre des cellules spécifiques de l’intestin et son système immunitaire, il permet à celui-ci d’apporter les bonnes réponses de défense.

Sans oublier son importante fonction dans le processus de digestion et d’assimilation des nutriments ! Pour cela, le candida albicans va se loger naturellement dans la partie droite du colon (dit « colon ascendant »), car c’est dans cet espace que se produit le processus de fermentation, permettant le recyclage des déchets organiques. Ce recyclage permettant d’alimenter en énergie les cellules intestinales.

Notons que la prise de certains médicaments pose un réel problème.

Les antibiotiques constituent un problème important pour la survie de la flore, car ils détruisent la flore acidophile. Trois prises sur une année, surtout ceux à large spectre, suffisent à éliminer les lactobacilles et les bifidobactéries, qui ont un rôle essentiel dans le contrôle de la prolifération du candida albicans.

Plus sournoisement, mais aussi efficacement, la consommation des animaux d’élevages qui sont systématiquement traités par antibiotiques ont le même effet !
Les corticoïdes et immunosuppresseurs diminuent la réponse immunitaire face aux virus, bactéries et champignons comme le candida albicans, ce qui va lui permettre de proliférer librement.

Les antiulcéreux modifient la flore gastrique ainsi que le PH, ce qui favorise aussi la prolifération du candida albicans.

La « pilule » contraceptive modifie l’équilibre hormonal entre œstrogènes et progestérone, permettant au Candida albicans de se multiplier et provoquant les mycoses vaginales, bien connues des femmes ayant adopté ce moyen contraceptif.

Une étude américaine a d’ailleurs démontré que le candida albicans a été retrouvé dans le vagin de 61 % des femmes qui prenaient régulièrement la pilule. Il est à noter que ce pourcentage augmente proportionnellement avec la durée de la prise de ce moyen de contraception.

La chimiothérapie, qui est utilisée pour le traitement des cancers, possède trois effets délétères.

1) Elle favorise le développement des organismes anaérobiques comme le candida ;
2) Très agressive elle affaiblit le système immunitaire ;
3) Enfin, elle rend perméable la paroi intestinale, ce qui rend possible la migration du candida dans la circulation sanguine.

Notons également la présence d’un facteur important et souvent oublié dans le développement de la candidose chronique : le stress chronique.

Candidose chronique, quand y penser ?

Bien que les signes soient nombreux et divers, certains sont plus fréquents que d’autres…

La fatigue chronique

La fatigue chronique est l’un de ces symptômes, elle est le plus souvent inexpliquée et intervient progressivement, alors que les examens cliniques et les analyses biologiques ne déterminent généralement rien d’anormal.

Cette fatigue va pourtant en empirant, parfois accompagnée par des troubles de l’humeur qui évoluent en état d’anxiété. Cet état, qui culmine surtout le matin au réveil, se transforme en état de fatigue extrême au cours de la journée.

Il est à noter que ces « coup de pompes » sont à mettre en relation avec une hypoglycémie provoquée par la prolifération des candida albicans se nourrissant de glucides. Le déficit d’énergie ainsi créé fait défaut à l’organisme.

La surcharge pondérale

Souvent ignorée, la surcharge pondérale est un autre de ces signes. En effet, la relation entre candidose digestive et celle-ci est souvent avérée.

Les personnes souffrants d’une surcharge pondérale n’ont pas toutes le diabète, mais par contre, elles présentent très souvent des troubles fonctionnels de régulation de leur glycémie. Ceci pouvant être mise en évidence par le test biologique de l’hyperglycémie.

La relation alimentaire avec les aliments sucrés s’en retrouve être extrêmement perturbée, avec des épisodes d’hypoglycémie créant une véritable addiction aux sucreries entre les repas.

Malheureusement, dans ce contexte d’organisme suralimenté en glucose, cela assure un terrain idéal à la multiplication des candida albicans dans les intestins.

Cette prolifération insidieuse est à l’origine d’un cercle vicieux, qui aggrave la dépendance au sucre, et entraîne une consommation toujours plus importante. C’est ainsi, qu’encore une fois, s’installe une véritable addiction, difficile à contenir.

Et ce n’est pas tout…

Le niveau des candida devient tel qu’il perturbe le fonctionnement du métabolisme dans la gestion des sucre, ce qui provoque des perturbations fonctionnelles à plusieurs niveaux.

C’est ainsi que toute tentative d’amaigrissement devient difficile. Si en début de régime, basé sur la restriction calorique, une personne peut assez facilement perdre quelques kilos, il devient ensuite impossible d’en perdre plus, même au prix d’efforts extrêmes.

Dans pareille situation, il conviendra (après confirmation de la présence d’une candidose) de suivre un traitement très doux, avec en parallèle une modification du régime alimentaire (il ne s’agit pas là d’une restriction, mais bien une modification), dont le principal élément à supprimer est bien entendu le sucre.

Notez que le traitement de la surcharge pondérale ne consiste pas uniquement à changer sa pratique alimentaire, mais aussi à prévenir les probables obstacles à une perte de poids efficace et durable.

Troubles digestifs chroniques

Les troubles digestifs chroniques, comme la colite intestinale, sont certainement les symptômes les plus fréquents en cas de candidose digestive.

Comme nous l’avons déjà vu, les champignons commencent d’abord à se développer dans les intestins, provoquant des troubles digestifs chroniques, sous forme de gaz, de ballonnements, de diarrhée, ou à l’inverse, de la constipation, ainsi que quelques démangeaisons anales.

Il est également possible d’avoir l’impression d’être rassasié dès les premières bouchées. Le ventre peut aussi se mettre à gonfler dès la fin du repas.

Les intestins étant le réservoir le plus important de candida albicans, il est naturel que le rectum soit responsable des infections et réinfections au niveau du vagin : au cours des opérations d’essuyages, de haut en bas, les femmes aident alors à la propagation du champignon vers le vagin.

Autres troubles

D’autres troubles, comme ceux de la concentration, de la mémoire, des sensations de vertige, ainsi qu’une incapacité à fixer son attention ou rester concentré, pourraient invoquer une candidose.

Les enfants subissant de fréquents traitements antibiotiques sont également à surveiller, et plus particulièrement s’ils présentent des troubles du caractère, de l’attention, ou des difficultés d’apprentissage.

Déficience en magnésium

La candidose peut atténuer l’absorption des minéraux, en particulier celle du magnésium.

Les personnes présentant déjà un déficit en magnésium voient alors leur carence s’aggraver, ce qui est souvent associé à une perturbation caractéristique de l’équilibre nerveux nommée spasmophilie.

Il est possible de se supplémenter en magnésium, pour diminuer les symptômes, mais à condition de traiter parallèlement la candidose.

Une prise à long terme de sel magnésien, associé à une prise de calcium, avec un rapport qui doit être absolument respecté de 2/1 en faveur du calcium, permettra d’effectivement atténuer les symptômes.

Dépression chronique

La fatigue chronique, décrite plus haut, peut provoquer une dépression chronique dont les signes psychiques majeurs sont une inquiétude constante, des peurs irraisonnées, des crises de larmes fréquentes (notamment le matin), des insomnies, un état nerveux général, agressivité et colère.

Le candida albicans a la fâcheuse propriété de convertir les sucres en alcool, avec formation d’acétaldéhyde (composé chimique cancérigène chez les animaux qui provoque notamment des tumeurs de la trachée chez le hamster ; il est d’ailleurs fortement suspecté de l’être chez l’homme également) qui passe alors dans le sang et impacte la dopamine, qui est un neurotransmetteur.

Dépression, anxiété, irritabilité, peur, sautes d’humeur, troubles de la mémoire, difficultés de concentration, en sont toutes les conséquences.

Si ces troubles psychiques sont trop présents, ils peuvent faire barrage au diagnostic de la candidose. Pire, si un traitement à long terme d’antidépresseurs de synthèse est prescrit, celui-ci risque d’aggraver la candidose et les rechutes seront alors inévitables.

Autre source de dépression, la candidine ou canditoxine est un neurotoxique produite par le candida albicans. Il est soupçonné d’également favoriser cette dépression chronique, ce qui explique les symptômes psychologiques qui apparaissent fréquemment lors d’une atteinte par candidose.

Allergies diverses

Une infection candidosique dans l’organisme se manifeste par ce que l’on nomme une lévuride (réaction allergique sur la peau, les viscères ou les muqueuses).

La brusque apparition d’une allergie chez une personne qui ne l’était pas auparavant doit interpeller, une candidose étant probable. Ces allergies peuvent se traduire par des intolérances seules, ou multiples, comme des allergies à certains aliments, aux odeurs ou parfums, au soleil, à certaines matières (comme le coton et la laine).

Cependant, les aggravations soudaines de symptômes allergiques déjà connus ne sont pas à exclure, puisqu’ils peuvent constituer un signe évident de la survenue d’une candidose.

On estime que les candidas albicans sont responsables d’environ 10% des allergies respiratoires. Et jusqu’à 30 % lorsque l’asthme s’associe à d’autres allergènes.

Parmi les allergies respiratoires, on notera le coryza spasmodique, la rhinite, la sinusite, et la toux spasmodique.

Problèmes de peau

La peau n’est pas épargnée par la candidose, les réactions cutanée de type allergique qui sont induites par les candida albicans pouvant prendre des formes très diverses, comme l’eczéma sec, l’acné, le psoriasis, les mycoses, la rosacée.

Allergies digestives

Les allergies digestives prennent la forme de brûlures de l’œsophage et de l’estomac, mais aussi de colites et de rectocolites.

Rhumatisme

Certain rhumatismes sont la conséquence directe de la prolifération anormale des candida albicans dans notre organisme. Ce sont de véritables rhumatismes fongiques ou mycosiques, provoquant des douleurs rhumatismales de type arthritique.

Autres symptômes

La migration du candida albicans hors du tube digestif provoque des troubles (surtout cutanées) et des problèmes de muqueuses.

Cette migration vers le haut du système digestif pourra provoquer du muguet, de l’eczéma mycosique sur le cou, sur le cuir chevelu, un eczéma aux aisselles et sur la poitrine.

Finalement, il est à noter que tous ces symptômes, notamment les mots de tête chronique, les problèmes de poids, la fatigue chronique,… n’éveillent souvent aucun soupçon, le thérapeute ou médecin lui-même ne réalisant même pas que son patient souffre de candidose.

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Quels sont les dangers et conséquences ?

Les conséquences cliniques du candida albicans

Le candida albicans reste associé aux infections vaginales ou buccales, peu savent que cette levure a la capacité de prendre une forme bien plus invasive. Ce champignon qui parait à première vue inoffensif, peut changer de forme au cours de sa vie, surtout lors d’un affaiblissement de nos défenses immunitaires.

En passant de levure à moisissure, il peut alors prendre une configuration beaucoup plus nocive, en libérant des mycotoxines dans notre organisme. Cette transformation morphologique du candida « le dimorphisme » va lui permettre de se soustraire aux mécanismes de défense liés à l’immunité cellulaire, provoquant des symptômes bien plus invalidants.

On parle alors de candidose chronique.

Perméabilité intestinale et candidose chronique

L’intestin est la première surface d’échange de l’organisme, ce qui en fait le premier filtre. Pour nous protéger contre les agressions extérieures, il se comporte comme une barrière étanche qui ne laisse passer que les éléments nécessaires au fonctionnement de l’organisme.

Les substances indésirables comme les toxines, les virus et les bactéries ne pourront pas franchir cette barrière, grâce au maillage serré que constituent les protéines de jonction, qui lient avec une totale imperméabilité les cellules de l’intestin.

Toute substance étrangère à notre organisme « antigènes » qui transite par le tube digestif sera identifié par notre système immunitaire intestinale, afin qu’il décide si cet élément peut être toléré ou non par notre organisme. Ce qui est essentiel pour la bonne assimilation des aliments que nous ingurgitons.

Si cette barrière intestinale n’est plus étanche, il y a un trouble de perméabilité intestinale (Leaky Gut Syndrome) où notre intestin devient donc poreux.

Conséquences sur la santé d’une augmentation de la perméabilité intestinale

Elles sont nombreuses, premièrement sur le plan immunitaire et inflammatoire.

Lorsque des substances antigéniques traversent massivement la barrière intestinale sans avoir pu être identifiées, celles-ci vont déclencher des réactions en chaine, notre système immunitaire possédant une panoplie de verrous qui permettent ou pas la mise en action des défenses.

Ainsi, si un intrus indésirable comme une bactérie, un virus ou un champignon, se présente, notre système immunitaire va déclencher sa neutralisation. Les différentes cellules de défense vont s’activer rapidement pour envoyer macrophages et globules blancs, et éliminer ces éléments nocifs.

A la différence, si ce sont des substances non pathogènes, non toxiques, comme un aliment sain ou des bactéries composant notre propre flore intestinale, alors notre système immunitaire ne réagira pas.

Le problème, c’est qu’en cas d’anomalie de la perméabilité intestinale, les différents verrous sont neutralisés et les systèmes d’évaluation ne pourront pas se déclencher !

Ce qui a pour conséquence que, quelque soit l’intrus (ami ou ennemi), la réaction immunitaire sera immédiate et identique (et donc pas forcément adaptée).

L’augmentation de la perméabilité intestinale qui est la conséquence de la candidose chronique va permettre le passage des mycéliums du candida albicans entre les cellules de l’intestin, qui vont ainsi disséminer des micro-toxines dans tout l’organisme…

Ce qui sera à l’origine de nombreuses pathologies comme la maladie cœliaque ; des intolérances alimentaires ; des maladies auto-immune (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite, thyroïdites, maladie de Crohn…) ; la dépression ; des troubles neurologiques ; et peut-être même l’autisme ; le syndrome de l’intestin irritable ; les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI).

Certains chercheurs pensent que certaines pathologies neurodégénératives pourraient être en lien avec la perméabilité de l’intestin, comme la fibromyalgie et le syndrome de fatigue chronique (SFC).

Ce qui est incontestable, c’est que la candidose chronique augmente la perméabilité intestinale, ce qui favorise les complications cliniques que nous venons de voir ci-dessus.

La candidose digestive

Nous l’avons vu, le candida albicans s’installe dans la partie ascendante du colon, c’est-à-dire la partie droite, où il vit normalement en harmonie dans notre organisme. Si l’équilibre entre les bactéries du microbiote et le candida albicans est maintenue, il reste sagement sous sa forme de levure, et exécute son travail sans perturber l’organisme.

Mais si pour différentes raisons, cet équilibre est rompu (telles que le stress chronique, la prise récurrente d’antibiotiques, une consommation excessive de sucre raffiné, une baisse de l’immunité, …), les premiers symptômes digestifs apparaissent.

Ils semblent souvent anodins, cela peut être des aigreurs, des gastralgies, la sensation d’être rassasié dès les premières bouchées, des gaz non odorants accompagné ou pas de ballonnements, le ventre peut se mettre à gonfler dès que l’on a fini de manger, des démangeaisons anales (principalement le soir), des diarrhées ou constipation.

Et ce n’est pas tout…

Lorsque le candida albicans se développe, il commence par tapisser la muqueuse digestive, ce qui empêche l’absorption de nombreux micronutriments dont le magnésium.

L’hypomagnésémie qui en résulte ne pourra pas être compensée par une supplémentation de magnésium. Ce qui impliquera une forte baisse d’énergie, des douleurs musculaires, des palpitations, de l’insomnie, une hypersensibilité au stress, des tremblements et même des crises de spasmophilie.

Cette situation peut durer de nombreuses années sans que le bon diagnostic ne soit établi, car les troubles intestinaux sont un motif de consultation particulièrement fréquent. Le médecin ne pensera pas forcément à faire réaliser une recherche de candidose digestive.

Candidose extra digestive, un mauvais chemin.

Si l’on n’y prête pas garde, la candidose digestive peut muter en candidose extra-digestive, après quelques années.

Encore une fois, c’est grâce à sa capacité de transformation que le candida albicans va changer de configuration, passant de sa forme levure à sa forme moisissures.

Sous sa forme mycélienne (moisissure), le candida albicans va avoir la capacité de s’introduire à travers la barrière intestinale et pourra ainsi libérer de nombreuses mycotoxines. Les candida albicans vont asphyxier les cellules intestinales, empêchant l’absorption d’un grand nombre de micronutriments, et créant ainsi un état de carence.

Parallèlement à cela, le candida produira une forme de protéase (SAP), qui ont pour effet d’augmenter la porosité de la paroi intestinale, ce qui engendrera un cercle vicieux infernal.

De fait, la présence et l’infiltration toujours plus grande de mycotoxines dans l’organisme va considérablement perturber son bon fonctionnement.

Symptômes les plus fréquents de la candidose chronique

Les signes digestifs: stomatite, aphtes, colite avec flatulences, ballonnements qui surviennent immédiatement après le repas, pyrosis, troubles du transit, démangeaisons anales.

Une fatigue progressive et inexpliquée, quasi permanente, pouvant aller jusqu’à la fatigue chronique. Des troubles psychiques avec état dépressif, anxiété, irritabilité, troubles du sommeil, troubles de la concentration et de la mémoire, des migraines.

Des troubles du comportement alimentaire, en particulier l’attraction pour le gout sucré. Des infections gynécologiques et urinaires récidivantes. Des problèmes dermatologiques, eczéma, acné, psoriasis, mycose cutané et sur les muqueuses, dont la fréquence est en perpétuelle augmentation.

Des allergies cutanées, respiratoires, alimentaires. Des perturbations du système immunitaire, pouvant aboutir à des pathologies complexes, des maladies auto-immunes, des fibromyalgies dont on retrouve souvent le candida albicans comme facteur déclenchant.

Dans toutes ces situations surtout s’il y a une résistance à aux traitements classiques, il conviendra de penser à la candidose chronique.

Le profil type du patient porteur d’une candidose chronique est plutôt celui d’une femme périménopausée, stressée, présentant des troubles digestifs, fatiguée, dépressive, faisant fréquemment des mycoses cutanées ou génitales, le tout associé à des douleurs articulaires et des pulsions pour les aliments sucrés.

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