Types de candidoses

Lorsque l’on évoque la candidose, on désigne principalement le « candida albicans », parce que c’est lui qui, dans la majorité des cas, est le responsable de cette pathologie. Pourtant, d’autres types de candida existent. En fait, pas moins de 200 espèces sont actuellement répertoriées, dont les principales sont énumérées ci-dessous :

-Candida albicans (60 à 80 %);

-Candida tropicalis (25%);

-Candida pseudotropicalis;

-Candida parapsilosis;

-Candida kruseï;

-Candida Glabrata (torulopsis);

-Candida lusitaniae;

-Candida dublensis.

Les zones privilégiées par les candidas pour proliférer sont surtout les endroits du corps non-exposés à l’air libre, ce qui favorise la macération ou la transpiration, comme au niveau des plis cutanés, des orteils, ou des aisselles.

Au niveau des muqueuses, ce champignon s’installera au niveau de la cavité buccale et notamment à la commissure labiale, ou sur l’appareil génital (plus particulièrement celui de la femme).

Le candida peut aussi tapisser la muqueuse de l’intestin, provoquant de nombreux symptômes gênants. On parlera alors de candidose digestive, qui si elle n’est pas décelée avant la mutation du champignon en moisissure, pourra se transformer dangereusement en candidose extra digestive, s’infiltrant ainsi dans l’ensemble de l’organisme.

Les différentes pathologies

La candidose Cutanée :

Nous l’avons vu, elle se localise essentiellement au niveau de la peau sur les parties du corps où sont favorisées la macération et l’excès d’humidité. Elle débute généralement au fond des plis cutanés.

Elle peut aussi se manifester au niveau des ongles (périonyxis, onyxis). Les deux principales candidoses cutanées étant les suivantes :

1) L’eczéma mycosique

L’intertrigo, ou dermite des plis, se localise principalement au niveau de l’aine, de l’aisselle, des espaces interdigitaux du pied, du nombril, des plis sous mammaires (chez la femme) et sur le thorax (chez l’homme).

Il se caractérise par des lésions, souvent symétriques, de couleur rouge sombre cerclée d’une collerette blanchâtre, riche en levure. Ces lésions sont favorisées par le surpoids et l’obésité, et provoquent de façon récurrente des démangeaisons, des sensations de picotement ou de brûlures.

S’il n’y a pas d’âge pour être touché par l’Intertrigo mycosis, ce sont majoritairement des femmes qui en souffrent. Peu contagieux, il s’agit souvent d’une auto contamination à partir de l’intestin ou du vagin.

2) Candidoses unguéales ou onychomycoses

Les causes des infections fongiques des ongles sont nombreuses et fréquentes, et elles sont liées à plusieurs facteurs.

Si beaucoup invoquent l’allongement de l’espérance de vie, la fréquentation des piscines, des salles de sport, des saunas,cela est surtout une conséquence de l’affaiblissement des défenses immunitaires,induits par une mauvaise alimentation et par l’utilisation de certains médicaments.

L’onychomycose atteint surtout les personnes âgées, avec cette fois une prépondérance masculine. Notez que cette affection n’est pas seulement qu’une affaire d’esthétique, elle peut ainsi en initier d’autres. En particulier chez les diabétiques, via de terribles complications infectieuses. 2 à 3 % des adultes européens seraient concernés par ce type de candidose..

Candidoses buccales :

Le candida fait partie de la flore normale et saine, qui colonise la bouche de 50 % des humains. Mais sous certaines conditions particulières, le candida peut se mettre à proliférer, générant ainsi une infection buccale et péribuccale, jusqu’à parfois en devenir envahissante.

C’est alors qu’apparait la forme la plus anciennement connue, le muguet, qui se caractérise par une coloration blanchâtre et rouge vif sur la face interne des joues, de la langue, et parfois du pharynx (la candidose oropharyngée).

On constatera alors la présence d’un dépôt blanchâtre crémeux, celui-ci pouvant noircir avec le temps.

Les candidoses buccales apparaissent essentiellement chez les personnes souffrant d’une absence de salive (asialie), mais également chez les sujets immunodéprimés (souffrant d’un affaiblissement de leurs défenses immunitaires). Ainsi, les porteurs du VIH (sida) sont particulièrement concernés.

Elle est fréquente chez les nourrissons, mais également chez les personnes âgées qui portent des appareils dentaires. Les candidoses buccales sont également favorisées par la prise répétée d’antibiotiques.

Candidoses génitales :

Chez la femme, la candidose génitale (ou vaginite) est une affection désagréable qui touche principalement celles en âge de procréer. En effet, une étude a démontré qu’environ 3 femmes sur 4 avaient au moins une fois au cours de leur vie une vaginite provoquée par des candidas, dont 85 à 90 % sont dues aux candidas albicans.

Il est estimé que 15 à 30 % des femmes, ainsi que 30 % de celles qui sont enceintes, portent le candida albicans au niveau du vagin. Notez cependant que sa présence est considérée comme normale, et n’est pas obligatoirement responsable de symptômes.

Seulement la moitié de ces femmes souffriront tôt ou tard d’une vulvovaginite, qui se manifeste par des brûlures, des démangeaisons, des gênes, parfois des douleurs et des pertes plus ou moins nauséabondes.

Si beaucoup de femmes souffrent de récidives récurrentes et insupportables, il est à noter qu’elles se produisent généralement chez les femmes qui présentent des facteurs prédisposant.

Chez l’homme, la balanite, qui est une inflammation du prépuce, se manifeste par l’apparition d’un dépôt crémeux blanchâtre, situé à la base du gland, sous le prépuce.

Les candidoses génitales masculines provoquent un prurit avec démangeaisons, qui est généralement accompagné d’un écoulement urétral.

Candidoses digestives :

Le candida albicans occupe naturellement la partie ascendante du colon, où il vit en symbiose dans notre organisme.

Si l’équilibre entre les bactéries de la flore intestinale et le candida albicans est préservé, il reste sous sa forme levure sans provoquer de troubles dans l’organisme.

Dans le cas contraire, pour des raisons telles qu’un excès de stress, d’antibiotiques, de sucre alimentaire, de baisse d’immunité, cette harmonie est brisée. Surviennent alors les premiers symptômes, qui sont principalement d’ordre digestif (1). Remarquez que même si ces symptômes semblent le plus souvent bénins, ils n’ont rien d’anodins.

Ainsi, les candida albicans vont proliférer en tapissant d’abord la muqueuse intestinale, gênant l’absorption de nombreux micronutriments et principalement le magnésium. Cette situation d’hypomagnésie provoquera une grande fatigue chronique, des douleurs musculaires, des palpitations, insomnies, hypersensibilité au stress, et même des tremblements pouvant aller jusqu’à des crises de spasmophilie.

C’est une phase qui peut s’éterniser quelques années, sans pour autant qu’un diagnostic soit fait, parce que votre médecin n’aura pas forcément le réflexe de faire une recherche de candidoses digestives. Le lien entre candidose chronique et troubles digestifs ne sera ainsi que très rarement établi.

(1) Aigreur pyrosis, gastralgie, sensation d’être rassasié dès les premières bouchées, gaz non odorant et ballonnements, le ventre se met à gonfler dès que l’on a fini de manger, démangeaisons anales, diarrhée, constipation.

Candidoses extra-digestives :

Si malheureusement, la candidose digestive n’est pas diagnostiquée, il y a un risque, qu’après plusieurs années, lui succède une candidose extra-digestive.

Cette mutation se produira uniquement si certaines conditions sont réunies, telles qu’une baisse de l’immunité, la prise de certains médicaments, stress, mauvaise alimentation (déséquilibrée, pesticides), consommation de produits toxiques.

Sous sa forme mycélienne, le candida à la capacité de franchir la paroi de l’intestin en libérant au passage de nombreuses mycotoxines. Il va en outre totalement asphyxier la cellule intestinale, neutralisant l’absorption de nombreux micronutriments. Par ailleurs, le candida albicans produit des Secreted Asparyl Protéinases (SAP), qui ont la fâcheuse propriété d’accroitre la porosité de la paroi intestinale, initiant ainsi un cercle vicieux destructeur.

La présence de mycotoxines dans l’organisme (que la porosité va permettre) perturbera considérablement le bon fonctionnement de celui-ci.

Ces mycotoxines se comportent en envahisseurs et ont pour conséquences le dérèglement hormonal et neuropsychiques, provoquent des troubles du métabolisme, des allergies et des réactions inflammatoires.

Le candida se nourrit de sucre qu’il transforme en alcool avec une production d’acétaldéhyde. Lorsque celles-ci entrent dans la circulation sanguine, elles perturbent la production de la dopamine, ce neurotransmetteur indispensable au mouvement et à l’action. Cela provoque alors des troubles psychiques, dépression, irritabilité, troubles de la mémoire…

Le candida produit également de l’acide tartarique. Cet acide, qui entre en compétition avec l’acide malique, va en conséquence bloquer la chaine de réactions biochimiques essentielles pour la production de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme (cycle de Krêbs).

C’est ce qui explique la présence symptomatique d’une fatigue chronique, liée aux affections du candida.

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